Un bout, ça ira
La défense du FC Vicques pourrat-elle tenir la baraque jusqu’à la fin du championnat? «On peut tenir un bout, rigole Pascal Schaller, stopper chez Stielike, mais il serait peut-être préférable de songer à concrétiser aussi.» Après un 0-0 contre Develier, Vicques signe un second score nul et vierge à Bienne. Troisième meilleure défense de 2e ligue, il possède aussi, hélas, la plus faible attaque (7 buts). Mais c’est un excellent point ramené du Seeland. «On était bien dans les duels. On a été un peu pris de court au début. La Gurzelen, c’est géant. Les espaces sont immenses. Tu te dis je mets le ballon trop fort au copain… et ce n’est pas encore assez fort. On a dû prendre un temps pour s’ajuster. Bienne a fait quelques incursions, mais franchement rien de bien flagrant.» CM
Une belle occasion de jouer relax
Vicques s’accroche donc. Il aurait tout aussi bien pu ramener toute la mise, avec cette transversale trouvée par Pascarella dans les arrêts de jeu. Pascal Schaller reste lucide. «Nous peinons à nous fabriquer des occasions, aussi dans la technique, les gestes de bases. Peut-être nous mettons-nous aussi un peu trop de pression nous-mêmes.» Le sauvetage reste d’actualité. Vicques avance toujours. Il a encore faim. «Il me semble que Jewan Aubry, arrivé à Noël, nous donne un petit plus à mi-terrain, il peut orienter le jeu et ça nous fait du bien. J’espère que les trois blessés qui devraient rentrer cette semaine nous apporteront encore un plus.» Les hommes de Christian Fleury ont une belle occasion de jouer un peu plus relax dès ce soir, avec un quart de finale de la Coupe jurassienne qui les verra recevoir Develier (20 h 15). CM
Le Quotidien Jurassien 16.04.2012